Tôt ou tard...
J'ai commencé à éprouver une certaine haine envers le mensonge.
Même le petit.
Même si c'est pour une raison louable.
Même pour les meilleures raisons du monde.
Je connais la puissance du mensonge, l'enfermement.
La mémoire en ébulition pour ne pas être pris en défaut.
Quand j'étais petite c'était une sorte d'état d'esprit.
Pour m'échapper.
Je racontais des choses.
En grandissant j'ai arrêté.
Passer à côté de mon moi même ne me plaisait plus.
Dire à l'autre ce qu'il veut entendre, ne me plait plus non plus.
Ne pas lui dire ce qui lui déplairait n'est pas une façon d'avancer.
La diplomatie a ses limites.
Alors...
Apprendre que l'autre a menti induit des doutes profonds en moi.
Il m'a menti sur une bêtise, il peut très bien avoir menti sur d'autres choses bien plus graves.
Je préfère qu'on me dise...
Quitte à avoir mal.
Et vous vous mentez ?