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Hors des murs du palais
Rêve
Il fait nuit.
D'abord il y a Vincent Mac Doom enfant.

Une jolie petite fille avec des tresses africaines.
Je la trouve très jolie, je sais que c'est une petit garçon,
mais je sais aussi qu'il veut etre une fille m'impressionne et m'émeut.
Il doit avoir 5 ans.

Il monte dans la voiture d'un homme connu, mais je ne sais plus qui.
Il vont dans un magasin de vetements. Je le sais.
J'y cours, je ne sais pas pourquoi, je suis paniquée à l'idée de ne pas retrouver Vincent.
 J'entre dans les cabines d'essayage, je crie "Vincent, Vincent!!" plusieurs fois,
et l'enfant se faufile sous le rideau pour venir me retrouver et saute dans mes bras.
J'en éprouve un sentiment de bonheur absolu.

Puis je vois entrer dans les cabines un homme "louche" on voit qu'il prépare un mauvais coup.
Il tente d'entrer dans la cabine où l'homme connu se déshabille, puis choisit une cabine vide, surement pour préparer ses armes.

En le voyant je sais qu'il va y avoir un massacre là.
Je prends Vincent dans les bras. Et au lieu de partir par la porte, à 2 mètres de moi,
je décide un peu à la hâte de nous cacher au fond du salon,
là où il y a des toilettes sombres.
En le faisant je sais que c'est une bêtise contraire à la logique, mais je continue.
Je me dis que si je repars dans l'autre sens pour réparer cette erreur de jugement,
je risque de me trouver nez à nez avec le tueur.

On attend là un peu, et j'entends un brouhaha.
Je sors avec l'enfant dans les bras et je passe devant une fille qui porte un casque de téléconseiller,
elle a le visage de Mina, ma copine de lycée.
Elle me dis d'un air détaché qu'il y a eu une tuerie un peu plus loin.
Finalement le tueur est allé dans la rue. Je sors en courant avec l'enfant,
l'homme a disparu. Les rues sont désertes.

Je suis aux Etats Unis.
Il y a quelques SDF noirs dans les fumées de la rue.
Par terre, des posters à vendre de Marylin, Malcolm X, Martin Luther.
Je sautille, l'enfant dans les bras entre les affiches
pour ne pas leur marcher sur le visage.



Un peu de flou...
Nous sommes tout un groupe. Vincent s'éloigne peu à peu dans la foule.
Je n'y prête pas attention. Je vois que ce jardin de verre est embrumé.
Puis nous nous retrouvons dans une sorte de jardin de verre jouxtant un batiment universitaire.
Autour il y a des allées protégées de la pluie et du froid par du verre.

Au centre il y a un jardin qui semble être à l'air libre. Des portes partout.
J'entends des gens tousser, d'autres dire "ça sent l'amande".
Je comprends qu'il y a un poison dans l'air.
Les autres aussi l'ont compris et les plus rapides courent vers l'intérieur du batiment.
Je décide donc de courir vers le jardin à mi chemin pour faire une pause,
histoire de ne pas inhaler trop de poison, apparemment il y en avait
quand meme un peu dans l'air du jardin mais c'était énormément dilué.
Je me retrouve là avec une autre fille que je crois être D. ma collègue de boulot russe.
Et je vois des grands mères assises sur des bancs, dans les allées empoisonnées.

Je leur dis de venir me rejoindre, elles me rabrouent tranquillement,
me disant qu'elles ne sont pas assez rapides pour atteindre le jardin.
Finalement quelques mamies et d'autres personnes nous rejoignent et
commencent à emplir le jardin.

A moment donné je cours vers la porte qui ouvre l'intérieur du batiment.
J'y entre. D. Est là qui m'attend.


Nous déambulons dans les couloirs. D. a trouvé du chocolat dans un papier mauve
en fouillant dans le tiroir de C. ma copine avocate.
Elle le mange, je fouille dans les tiroirs moi aussi,
mais je ne prends pas le chocolat.

Nous continuons de marcher tranquillement.
Ma chef arrive, elle me dit qu'à cause du gaz, peuvent apparaitre des rougeur sur le bas des joues, sous les pomettes.
Des rougeurs violacées. Et que si cela se produit, il faut mettre une crème.
Je pense intérieurement à ce moment là que j'ai moins inhalé de poison que les autres, et que ça ne devrait pas arriver.


La situation semble calme. Je ne sais pourquoi je m'éloigne.
Je ressors de l'autre coté du batiment et là je sens la terre trembler.
Je ne bouge pas.
Le sol recouvert de verdure se change instantanément en terre jaune orangée, sèche.
Et la terre tremble toujours.
Puis vient le grondement. et la terre qui se fendille comme dans les films.
De grosses crevasses. Je pense qu'il faut que je fasse attention,
parfois les crevasses s'ouvrent puis se referment.
Et c'est ce qui arrive. Et à mesure que le sol se rejoint et se chevauche, la terre se change en lave.
Je n'ai pas bougé depuis mon arrivée.
J'ai tenté de fuir en faisant deux pas sur place, mais je me suis dit que c'était le
 meilleur moyen de me faire engloutir dans la précipitation.


Une fois le sol immobilisé je cours à l'intérieur pour rejoindre D. et ma chef.
D. me prend dans ses bras.
Elle m'embrasse dans le cou, elle me dit qu'elle tient à moi, qu'elle m'aime beaucoup.
 Je me rends compte qu'elle m'a attendue, qu'elle n'a pas bougé, juste pour moi.
Je suis émue et je l'embrasse à mon tour, dans le cou, comme elle.


Puis nous suivons notre chef, accompagnée de plusieurs autres personnes.
Tout en traversant un magasin d'ustensiles de cuisine,
elle nous parle de dissolution d'un liquide dans un autre,
comme si elle nous faisait un cours.

Nous arrivons devant la lave et je traverse en prenant gare à ne pas trop appuyer le
 pied dans la lave durcie pour ne pas voir mes chaussures fondre.
Ma chef donne les instructions, nous dit qu'il faut traverser,
en effleurant juste la lave du pied. Sans vraiment poser le pied.


Et je me suis réveillée.

Ecrit par Khachoe, à 10:11 dans la rubrique "Impermanences".



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