Comme un fil entre l'autre et l'un Invisible, il pose ses liens Dans les méandres des inconscients Il se promène impunémentEt tout un peu tremble Et le reste s'éteint Juste dans nos ventres Un noeud, une faim Il fait roi l'esclave Et peut damner les saints L'honnête ou le sage Et l'on n'y peut rien Et l'on résiste on bâtit des murs Des bonheurs, photos bien rangées Terroriste, il fend les armures, Un instant tout est balayé Tu rampes et tu guettes Et tu mendies des mots Tu lis ses poètes Aimes ses tableaux Et tu cherches à la croiser T'as quinze ans soudain Tout change de base Et l'on n'y peut rien Il s'invite quand on ne l'attend pas Quand on y croit, il s'enfuit déjà Frère qui un jour y goûta Jamais plus tu ne guériras Il nous laisse vide Et plus mort que vivant C'est lui qui décide On ne fait que semblant Lui, choisit ses tours Et ses va et ses vient Ainsi fait l'amour Et l'on n'y peut rien |